🏈 Sur La Route Du Meridien De Greenwich

LeMĂ©ridien principal sur lequel se fondent les systĂšmes de rĂ©fĂ©rence modernes passe Ă  environ 100 mĂštres Ă  l'est du mĂ©ridien astronomique de Greenwich que reprĂ©sentait la bande de cuivre. L'heure de Greenwich ( Greenwich Mean Time ) se fondait dans un premier temps sur les observations de temps faites Ă  Greenwich, avant qu'elle fĂ»t GVWWHk. Salle mĂ©ridienne de l'Observatoire de Paris, dite salle Cassini le mĂ©ridien de Paris y est tracĂ© au sol. Le mĂ©ridien de Paris est le mĂ©ridien passant par le centre de l'Observatoire de Paris. Il est situĂ© Ă  2°20'13,82" Ă  l'est de celui de Greenwich conventionnellement, la valeur adoptĂ©e par l'IGN est de 2°20'14,025"[1]. L'importance historique et scientifique du mĂ©ridien de Paris est liĂ©e aux mesures d'arc de mĂ©ridien qui lui correspondent les mesures de la MĂ©ridienne de France[2]. Ces mesures sont Ă  l'origine du dĂ©veloppement de la gĂ©odĂ©sie, ainsi que de la dĂ©finition historique du mĂštre[3]. DĂ©finition du mĂ©ridien de Paris et de la MĂ©ridienne de France. Le mĂ©ridien de Paris dĂ©finit l'ensemble des points situĂ©s sur une ligne imaginaire reliant le pĂŽle Nord au pĂŽle Sud Ă  la longitude de l'observatoire de Paris. La MĂ©ridienne de France correspond Ă  une ligne rĂ©elle dĂ©terminĂ©e au moyen de triangulation gĂ©odĂ©sique et de mesures astronomiques suivant le mĂ©ridien de Paris. La MĂ©ridienne de France a Ă©tĂ© mesurĂ©e Ă  plusieurs reprises au cours de l'histoire de la gĂ©odĂ©sie[2],[3]. Histoire Carte gĂ©ographique de 1789 reprĂ©sentant le mĂ©ridien de Paris comme mĂ©ridien origine. Il s'agit d'une Ă©dition revue et augmentĂ©e d'une carte de Guillaume Delisle 1675-1726.Observatoire de Paris vue du nord de l'Ă©difice. L'histoire de la mesure de la MĂ©ridienne de France traverse trois siĂšcles, du rĂšgne de Louis XIV lors de la fondation de l'Observatoire de Paris, un an aprĂšs la crĂ©ation de l'AcadĂ©mie des sciences en 1666, jusqu'Ă  la mesure de la nouvelle mĂ©ridienne de France, initiĂ©e par François Perrier sous la TroisiĂšme RĂ©publique de 1870 Ă  1888[4]. Cette derniĂšre pĂ©riode correspond Ă  la crĂ©ation des institutions de la Convention du MĂštre. La particularitĂ© du mĂ©ridien de Paris rĂ©side dans le fait que sa dĂ©termination par des observations astronomiques a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e dĂšs son origine par des mesures de triangulation gĂ©odĂ©sique[2]. Avec la crĂ©ation de l'AcadĂ©mie royale des sciences de Paris, la gĂ©odĂ©sie se dĂ©veloppe sous l'impulsion des astronomes français avec le double objectif d'Ă©tablir la carte de France et de dĂ©terminer la taille et la forme de la Terre la figure de la Terre. Ces derniĂšres donnĂ©es sont Ă  l'Ă©poque nĂ©cessaires au calcul de la distance de la Terre au Soleil, distance qui est Ă  l'origine de l'unitĂ© astronomique dont la valeur actuelle est de 149 597 870 700 mĂštres. En 1672, profitant du passage de Mars Ă  proximitĂ© de la Terre, Jean Richer Ă  Cayenne, Jean-Dominique Cassini et Jean Picard Ă  Paris observent la parallaxe de Mars et font une premiĂšre mesure de la distance de la Terre au Soleil. Selon leurs observations et leurs calculs basĂ©s sur les lois de Kepler, la distance de la Terre au Soleil est de 23 000 rayons terrestres. Ainsi, jusqu'Ă  l'invention de nouvelles mĂ©thodes de mesure des distances sĂ©parant les astres, la dĂ©termination de la figure de la Terre revĂȘt une importance primordiale en astronomie, dans la mesure oĂč le diamĂštre de la Terre est l'unitĂ© Ă  laquelle toutes les distances cĂ©lestes doivent ĂȘtre rapportĂ©es. De plus, la MĂ©ridienne de France est en rapport avec l'histoire de la cartographie du Royaume-Uni, de l'Espagne et de l'AlgĂ©rie[5],[6],[7],[8],[9],[10]. La carte de France et la connexion des observatoires de Paris et Greenwich "Carte de la France corrigĂ©e par ordre du Roy sur les observations de Mss. de l'AcadĂ©mie des Sciences" d'aprĂšs les travaux de Picard, La Hire et Cassini Ier. Il s'agit de la premiĂšre carte montrant le mĂ©ridien de Paris, prĂ©sentĂ©e Ă  l'AcadĂ©mie en 1683 et publiĂ©e en 1693[11].Le mĂ©ridien de Paris est dĂ©fini le 21 juin 1667 par les mathĂ©maticiens de l'AcadĂ©mie. En ce jour de solstice d'Ă©tĂ© ceux-ci tracent sur le sol le mĂ©ridien puis les autres directions nĂ©cessaires Ă  l’implantation exacte du futur Observatoire de Paris[12]. DĂšs lors, la France est dotĂ©e de deux mĂ©ridiens d'origine. En effet, Louis XIII avait dĂ©terminĂ© en 1634 que le premier mĂ©ridien des cartes maritimes passerait par l'Ăźle de Fer, l'Ăźle la plus occidentale de l'archipel des Canaries[13]. En 1669, l'abbĂ© Picard mesure un arc de mĂ©ridien, afin de mesurer la Terre et dans le but dĂ©fini par Colbert de cartographier la France de façon gĂ©omĂ©trique[14],[3]. La rĂ©gion choisie se trouve Ă  l'est de Paris, entre Malvoisine et Sourdon-Amiens[3],[15]. En 1683, Louis XIV ordonne aux mathĂ©maticiens de l'AcadĂ©mie des Sciences de continuer l'entreprise et de prolonger la mĂ©ridienne vers le nord et le sud jusqu'aux frontiĂšres du royaume[3],[15]. Les travaux dĂ©butent la mĂȘme annĂ©e. Jean-Dominique Cassini dit Cassini I, chargĂ© des opĂ©rations, se dirige vers le Sud et de La Hire part vers le Nord. AprĂšs la mort de Colbert septembre 1683, les travaux s'arrĂȘtent, reprennent en 1700-1701, avec, pour aider son pĂšre la participation de Jacques Cassini Cassini II. Ils s'arrĂȘtent de nouveau pour n'ĂȘtre repris et terminĂ©s qu'en 1718 par Jacques Cassini, Maraldi et le fils de La Hire[4],[3],[16]. Dans les annĂ©es 1739-1740, CĂ©sar-François Cassini dit Cassini III ou Cassini de Thury et l'AbbĂ© de la Caille rectifient le tracĂ©[17]. Ces travaux, complĂ©tĂ©s par des mesures en Laponie et en Équateur, permettent de confirmer l’aplatissement de la Terre aux pĂŽles, contrairement aux mesures de Jean-Dominique Cassini dit Cassini I et de Jacques Cassini dit Cassini II mais conformĂ©ment Ă  la thĂ©orie de Newton[3]. Connexion gĂ©odĂ©sique des observatoires de Greenwich et de Paris. En 1783, l'achĂšvement de la triangulation, nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation de la Carte particuliĂšre et gĂ©nĂ©rale de la France, dĂ©butĂ©e en 1747 permet Ă  CĂ©sar-François Cassini d'envisager d'Ă©tendre le rĂ©seau gĂ©odĂ©sique français en Angleterre[18]. Cette annĂ©e-lĂ , l'AcadĂ©mie des sciences fait parvenir au roi George III un mĂ©moire dans lequel CĂ©sar-François Cassini expose son projet de relier les observatoires de Paris et de Greenwich[18]. La connexion Ă  l'observatoire de Greenwich en 1787 et la triangulation de la Grande-Bretagne proposĂ©e par le gĂ©nĂ©ral William Roy prolongent le rĂ©seau de triangulation franco-anglais jusqu'aux Iles Shetland[18],[19]. La triangulation principale de la Grande-Bretagne est conduite de 1791 Ă  1853 par le Board of Ordnance et dirigĂ©e par Isaac Dalby, William Mudge et Thomas Frederik Colby[20]. Le rapport et la synthĂšse finale sont rĂ©alisĂ©s par Alexander Ross Clarke en 1858[20]. Du cĂŽtĂ© français, la jonction est conduite par Jean-Dominique Cassini dit Cassini IV, Adrien-Marie Legendre, et Pierre François AndrĂ© MĂ©chain[18]. Le travail est effectuĂ© indĂ©pendamment par les deux nations avec leurs instruments respectifs[18]. Les français utilisent le cercle rĂ©pĂ©titeur rĂ©alisĂ© par Étienne Lenoir 1744-1832 et conçu par Jean-Charles de Borda[18]. L'amĂ©lioration de la prĂ©cision de l'instrument par comparaison Ă  celle obtenue par le quart de cercle mobile conduira Ă  reprendre la mesure de la MĂ©ridienne de France[18]. En 1823-1825, François Arago et Henry Kater reprendront la connexion des observatoires de Greenwich et Paris[18]. La connexion des triangulations du Royaume-Uni et de la France sera reprise une troisiĂšme fois en 1861-1862 Ă  nouveau de maniĂšre indĂ©pendante par les Anglais Alexander Ross Clarke et les français François Perrier et Beaux sous la direction du colonel Levret[4],[21],[22]. De la dĂ©finition du mĂštre Ă  la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures de 1889 L'arc de mĂ©ridien d'Europe-Afrique de l'ouest s'Ă©tendant des Ăźles Shetland, en passant par la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne jusqu'Ă  El Aghuat en AlgĂ©rie, dont les paramĂštres ont Ă©tĂ© calculĂ©s Ă  partir de triangulations rĂ©alisĂ©es au milieu et Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Il a donnĂ© une valeur pour le rayon Ă©quatorial de la Terre a = 6 377 935 mĂštres, l’ellipticitĂ© supposĂ©e Ă©tant de 1/299,15. Le rayon de courbure de cet arc n'est pas uniforme, Ă©tant en moyenne d'environ 600 mĂštres plus grand dans la partie nord que dans la partie sud. Le mĂ©ridien de Greenwich est reprĂ©sentĂ© plutĂŽt que la MĂ©ridienne de France[5]. La mĂ©ridienne est mesurĂ©e Ă  nouveau entre Dunkerque et Barcelone de 1792 Ă  1798 par Jean-Baptiste Joseph Delambre et Pierre MĂ©chain pour servir de base Ă  la dĂ©termination de la longueur du mĂštre en 1799[3]. François Arago et Jean-Baptiste Biot publient en 1821 un quatriĂšme volume complĂ©tant l'Ɠuvre de Delambre et MĂ©chain dans lequel ils dĂ©terminent la variation de la pesanteur et des degrĂ©s terrestres sur le prolongement du MĂ©ridien de Paris allant jusqu'aux Ăźles BalĂ©ares au sud et aux Ăźles Shetland au nord[23]. Dans l'introduction de cet ouvrage, Arago projette le prolongement de la MĂ©ridienne de France jusqu'en AlgĂ©rie par la triangulation gĂ©odĂ©sique de l'Espagne et de l'AlgĂ©rie, puis par leur jonction par-dessus la MĂ©diterranĂ©e[23]. En 1853, le Gouvernement espagnol dĂ©cide de la mise en Ɠuvre d'une grande carte topographique de l'Espagne. Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero et Carlos Saavedra MenesĂšs sont dĂ©signĂ©s pour en effectuer les travaux prĂ©paratoires. En effet, tout l'outillage scientifique et technique nĂ©cessaire Ă  cette entreprise est Ă  crĂ©er. Les rĂšgles gĂ©odĂ©siques conçues et utilisĂ©es au XVIIIe et au dĂ©but du XIXe siĂšcle par Borda ou Bessel sont dĂ©passĂ©s par l'utilisation de systĂšmes de lecture au microscope[24],[25],[26],[27]. L'Espagne ayant adoptĂ© le systĂšme mĂ©trique depuis 1849, Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero se rend Ă  Paris avec Carlos Saavedra MenesĂšs pour faire construire une rĂšgle de leur conception par Brunner, afin de mesurer la base gĂ©odĂ©sique centrale d'Espagne[28],[29]. De 1858 Ă  1877, Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero, qui dirigera l'Institut GĂ©ographique d'Espagne dĂšs sa fondation en 1870, conduit les opĂ©rations de triangulation de l'Espagne[27],[22]. Entre 1870 et 1894, François Perrier, puis Jean-Antonin-LĂ©on Bassot procĂšdent Ă  la mesure de la nouvelle mĂ©ridienne de France en mĂ©tropole et en AlgĂ©rie[4],[22]. En 1879, François Perrier pour la France et Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero pour l'Espagne rĂ©alisent les travaux de jonction gĂ©odĂ©sique de l'Espagne avec l'AlgĂ©rie en observant depuis des stations d'altitude des triangles allant jusqu'Ă  270 km de longueur et complĂštent ainsi la mesure de la MĂ©ridienne de France par-dessus la MĂ©diterranĂ©e, conformĂ©ment au projet formulĂ© par Biot et Arago[27],[22],[23]. François Perrier annonce Ă  l'AcadĂ©mie en juillet 1879 "DĂ©sormais, la Science possĂšde un arc mĂ©ridien de 27°, le plus grand qui ait Ă©tĂ© mesurĂ© sur la Terre et projetĂ© astronomiquement sur le ciel"[30]. Le point fondamental de la Nouvelle MĂ©ridienne de France est le PanthĂ©on. Toutefois, le rĂ©seau gĂ©odĂ©sique ne suit pas exactement le mĂ©ridien. Il dĂ©rive parfois Ă  l'Est et parfois Ă  l'Ouest. Selon Friedrich Robert Helmert, le mĂ©ridien de Greenwich est plus proche de la moyenne des mesures que le mĂ©ridien de Paris[5]. Les travaux gĂ©odĂ©siques menĂ©s en France s'associent Ă©galement Ă  ceux menĂ©s en Europe centrale. En 1860, le gouvernement russe, Ă  la demande d'Otto Wilhelm von Struve, invite les gouvernements de Belgique, de France, de Prusse et d'Angleterre Ă  connecter leur triangulation dans le but de mesurer la longueur d'un arc de parallĂšle Ă  la latitude de 52° afin de vĂ©rifier les dimensions et la figure de la Terre telles qu'elles ont Ă©tĂ© dĂ©duites des mesures d'arc de mĂ©ridien[21]. Il s'avĂšre nĂ©cessaire de comparer les rĂšgles gĂ©odĂ©siques utilisĂ©es dans chaque pays afin de combiner les mesures effectuĂ©es[21]. Le gouvernement britannique invite la France, la Belgique, la Prusse, la Russie, l'Inde, l'Australie, l'Espagne, les États-Unis et la Colonie du Cap Ă  envoyer leur rĂšgle gĂ©odĂ©sique au bureau de l'Ordnance Survey Ă  Southampton[21]. Les standards d'Espagne et des États-Unis sont basĂ©s sur le systĂšme mĂ©trique[21],[31]. Les rĂšgles de Russie, de Prusse et de Belgique sont calibrĂ©es sur la toise[21]. Alexander Ross Clarke et Henry James publient leurs premiers rĂ©sultats en 1867[21].En 1890, l'AcadĂ©mie des sciences dĂ©cerne le prix Poncelet Ă  Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero pour son dĂ©vouement et l'intelligente orientation qu'il a donnĂ©e Ă  toutes les questions relatives Ă  son engagement dans le ComitĂ© international des poids et mesures. AprĂšs plus de 20 annĂ©es d'Ă©tudes attentives, en 1889, et conformĂ©ment aux rĂ©solutions de 1875, les nouveaux standards du mĂštre sont distribuĂ©s aux nations d'Europe et d'AmĂ©rique perpĂ©tuant l'acceptation du systĂšme mĂ©trique[32].La mĂȘme annĂ©e, la Russie, le Portugal et l'Espagne adhĂšrent Ă  l'Association pour la mesure des degrĂ©s en Europe qui deviendra l'Association internationale de GĂ©odĂ©sie dont la France deviendra membre en 1871[19],[22]. Lors de sa seconde confĂ©rence gĂ©nĂ©rale en 1867, l'association recommande l'adoption du mĂštre comme unitĂ© standard de longueur internationale[27]. La pĂ©tition que l'association adresse aux diffĂ©rents Ă©tats qui y sont reprĂ©sentĂ©s donnera lieu Ă  la crĂ©ation en 1870 d'une Commission internationale du MĂštre, puis Ă  la Convention du MĂštre en 1875[27]. En 1875, le CongrĂšs de l'Association pour la mesure des degrĂ©s en Europe rĂ©uni Ă  Paris sous la prĂ©sidence de Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero dĂ©cide la crĂ©ation d'une rĂšgle gĂ©odĂ©sique internationale pour la mesure des bases[22]. Ainsi, le mĂštre, dont la dĂ©finition historique est liĂ©e Ă  la mesure de la longueur du mĂ©ridien de Paris par Delambre et MĂ©chain au XVIIIe siĂšcle, est choisi par l'Association internationale de GĂ©odĂ©sie comme unitĂ© internationale de longueur au XIXe siĂšcle. En 1879, la jonction gĂ©odĂ©sique de l'Europe avec l'Afrique couronne la collaboration scientifique franco-espagnole initiĂ©e lors de la mission du PĂ©rou Vice-Royaume du PĂ©rou, actuel Équateur de 1735 Ă  1744[19],[3]. Cette consĂ©cration illustre l'importance de la crĂ©ation d'une unitĂ© internationale standard de longueur et confirme les avantages du systĂšme dĂ©cimal français qui est Ă©galement utilisĂ© en Espagne[27],[31]. Les gĂ©odĂ©siens qui ont suggĂ©rĂ© la crĂ©ation de la Commission internationale du MĂštre s'engagent activement dans les institutions de la Convention du MĂštre[27]. Ainsi, on retrouve parmi les membres du ComitĂ© international des poids et mesures de nombreux membres de l'Association internationale de GĂ©odĂ©sie[33],[34],[35]. Le gĂ©nĂ©ral Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero prĂ©side les deux institutions pendant la pĂ©riode de leur organisation[27],[33],[19]. De 1889 Ă  1960, le mĂštre sera dĂ©fini par un prototype international en platine iridiĂ©, dont une copie est distribuĂ©e Ă  chaque Ă©tat signataire de la Convention du mĂštre, et dont un exemplaire est encore conservĂ© au pavillon de Breteuil dans les conditions fixĂ©es en 1889[27],[36],[37]. Le systĂšme international d'unitĂ©s SI actuellement en vigueur est le rĂ©sultat de l'Ă©volution du systĂšme mĂ©trique Ă©tabli en 1889 lors de la premiĂšre ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures[38]. La dĂ©finition actuelle du mĂštre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumiĂšre pendant une durĂ©e de 1/299 792 458 de seconde[39]. Tandis que celle de la seconde est la durĂ©e de 9 192 631 770 pĂ©riodes de la radiation correspondant Ă  la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'Ă©tat fondamental de l'atome de cĂ©sium 133[39]. GrĂące Ă  ces dĂ©finitions, le mĂštre Ă©talon est invariable et reproductible en tout temps et tous lieux et ne renferme rien de particulier Ă  aucun peuple[40]. L'heure de 1883 au Temps Universel CoordonnĂ© Horloge intĂ©rieure de la Gare d'Anvers-Central En 1883, lors de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de l'Association internationale de GĂ©odĂ©sie Ă  Rome, l'adoption du mĂ©ridien de Greenwich comme mĂ©ridien d'origine est proposĂ©e dans l'espoir que le Royaume-Uni adhĂ©rera Ă  la Convention du MĂštre[19],[41]. Le mĂ©ridien de Greenwich est adoptĂ© lors de la confĂ©rence internationale de Washington de 1884[42]. Greenwich l'emporte pour deux raisons principales[42]. D'une part, les deux tiers de la flotte mondiale dont la marine amĂ©ricaine utilisent dĂ©jĂ  le mĂ©ridien de Greenwich[1],[42]. D'autre part, le systĂšme de fuseaux horaires, basĂ©s sur le mĂ©ridien de Greenwich, adoptĂ© aux États-Unis par les compagnies ferroviaires l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente est jugĂ© parfaitement satisfaisant[42]. En effet, l'adoption d'un mĂ©ridien d'origine n'a pas pour seul but d'unifier les coordonnĂ©es gĂ©ographiques[13]. Elle vise surtout Ă  organiser les rĂ©fĂ©rences temporelles[42]. Au XIXe siĂšcle, le dĂ©veloppement des transports ferroviaires rend nĂ©cessaire l'uniformisation de l'heure dans les pays industrialisĂ©s[42]. La nĂ©cessitĂ© s'en fait ressentir de maniĂšre particuliĂšrement pressante aux États-Unis oĂč le dĂ©calage horaire entre la cĂŽte Est et la cĂŽte Ouest est d'environ quatre heures[42]. En 1883, le systĂšme des fuseaux horaires, rĂ©glĂ©s sur Greenwich, y est introduit Ă  la suite de la General Time Convention de Chicago oĂč sont regroupĂ©s les dĂ©lĂ©guĂ©s des 35 rĂ©seaux ferroviaires du Canada et du Nord des États-Unis et Ă  la Southern Time convention de New York oĂč sont rĂ©unis les dĂ©lĂ©guĂ©s des 34 compagnies des États du Sud[42]. Jusqu'en 1891, l'heure n'est pas unifiĂ©e en France[42]. Avec l’essor du rail en France, on passe progressivement d'une situation dans laquelle chaque ville vit au temps solaire moyen Ă  l'adoption gĂ©nĂ©ralisĂ©e de l'heure de Paris[42]. La loi du 14 mars 1891 fixe l'heure en France et en AlgĂ©rie Ă  l'heure du temps moyen de Paris[43]. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la France adopte l'heure du mĂ©ridien international de Greenwich avec la loi du 9 mars 1911[42], publiĂ©e au Journal officiel du 10 mars 1911, page 1882 Texte en ligne sur Gallica. Toutefois, le texte de loi ne fait pas rĂ©fĂ©rence au mĂ©ridien de Greenwich, mais au temps moyen de Paris retardĂ© de 9 minutes et 21 secondes »[42],[44]. Antennes de la Tour Eiffel Du point de vue technique et scientifique, Ă  cette Ă©poque, le dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©graphie sans fil laisse entrevoir la possibilitĂ© d'unifier le Temps Universel[45]. À partir de 1910, les pendules astronomiques de l'Observatoire de Paris envoient quotidiennement l'heure en mer par les antennes de la Tour Eiffel dans un rayon de 5 000 km[46]. À la suite d'un rapport de Gustave FerriĂ©, le Bureau des longitudes organise Ă  l'Observatoire de Paris une ConfĂ©rence internationale de l'heure radiotĂ©lĂ©graphique en 1912[45]. Le Bureau international de l'heure est créé et installĂ© dans les locaux de l'Observatoire de Paris[45]. En raison de la PremiĂšre Guerre mondiale, la Convention internationale ne sera jamais ratifiĂ©e[45]. En 1919, l'existence du Bureau International de l'Heure est officialisĂ©e sous l'autoritĂ© d'une Commission Internationale du Temps, sous l'Ă©gide de l'Union astronomique internationale, créée par Benjamin Baillaud[45]. Le Bureau International de l'Heure sera dissout en 1987 et ses tĂąches seront rĂ©parties entre le Bureau international des poids et mesures et le Service international de la rotation terrestre et des systĂšmes de rĂ©fĂ©rence IERS[45]. Jusqu'en 1929, seule la dĂ©termination astronomique du Temps universel effectuĂ©e Ă  l'Observatoire de Paris est utilisĂ©e[45]. Cette rĂ©alisation du Temps Universel est appelĂ©e heure demi-dĂ©finitive et sera publiĂ©e jusqu'en 1966 par le Bureau international de l'heure[45]. L'horloge atomique Ă  fontaine d'atomes de CĂ©sium NIST-F1. Cette horloge est l'Ă©talon primaire de temps et de frĂ©quence des États-Unis, avec une incertitude de 5 × 10−16 en 2005. En 1936, les irrĂ©gularitĂ©s de la vitesse de rotation de la Terre dues Ă  des dĂ©placements de masses d'air et d'eau imprĂ©visibles sont dĂ©couvertes grĂące Ă  l'utilisation d'horloges Ă  quartz[47]. Elles impliquent que la rotation de la Terre est un moyen peu prĂ©cis pour dĂ©terminer le temps[47]. En consĂ©quence, la dĂ©finition de la seconde, d'abord considĂ©rĂ©e comme une fraction du temps de rotation de la Terre sur elle-mĂȘme, Ă©volue et devient une fraction du temps de rĂ©volution de la Terre autour du Soleil[47]. Enfin dĂšs 1967, la seconde est dĂ©finie par des horloges atomiques[48],[49],[39]. L'Ă©chelle de Temps qui en dĂ©coule est le Temps atomique international TAI[49]. Actuellement, il est Ă©tabli Ă  partir de plus de 200 horloges atomiques rĂ©parties dans plus de 50 laboratoires nationaux par le Bureau International des Poids et Mesures[50]. Le service international de la rotation terrestre et des systĂšmes de rĂ©fĂ©rence joue Ă©galement un rĂŽle fondamental dans le Temps universel coordonnĂ© UTC en dĂ©cidant de l'insertion Ă©ventuelle d'une seconde intercalaire afin que celui-ci soit gardĂ© en concordance avec la rotation de la Terre qui est soumise Ă  des variations irrĂ©guliĂšres[51]. Le Temps Universel CoordonnĂ© est l'Ă©chelle de temps internationale[52]. Par le dĂ©cret du 9 aoĂ»t 1978, la France rĂšgle son heure sur le Temps universel coordonnĂ© UTC[52],[53]. Comme la majoritĂ© des pays de l'Union EuropĂ©enne, la France mĂ©tropolitaine est rĂ©glĂ©e sur le fuseau horaire UTC+100 qui correspond au mĂ©ridien situĂ© Ă  15° Ă  l'Est du mĂ©ridien origine et qui traverse la SuĂšde, le premier pays europĂ©en Ă  avoir adoptĂ© ce mĂ©ridien, plutĂŽt que celui de sa capitale, pour unifier son heure nationale[54],[42]. Le mĂ©ridien dans la ville de Paris et en France L'histoire du mĂ©ridien de Paris est commĂ©morĂ©e par plusieurs monuments outre la salle mĂ©ridienne de l'Observatoire de Paris. Les mires Mire du Nord Ă  Montmartre. À l'origine, les mires servent Ă  orienter les instruments astronomiques de l'Observatoire de Paris dans le plan mĂ©ridien[55]. Elles sont donc placĂ©es sur le passage du mĂ©ridien correspondant Ă  l'emplacement des instruments astronomiques. Elles sont au nombre de deux. La mire du Nord Ă  Montmartre et la mire du Sud dans le parc Montsouris[55]. La mire du Nord Les premiĂšres observations faites pour dĂ©terminer la position de la mire du Nord remontent Ă  1673[55]. Deux ans plus tard, en 1675, un gros pilier de bois, le poteau de la mĂ©ridienne, est plantĂ© pour marquer la direction du Nord depuis le centre de l'Observatoire[55]. À l'emplacement de ce repĂšre, la mire du Nord est Ă©rigĂ©e en 1736[55]. Actuellement, elle est situĂ©e dans le parc privĂ© du Moulin de la Galette et est entiĂšrement entourĂ©e de constructions[56]. Un dĂ©cret du 13 juillet 1878 autorise la ville de Paris Ă  l'acquĂ©rir[56]. Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques en 1934[57]. Elle porte l'inscription suivante L'an MDCCXXXVI cet obĂ©lisque a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par ordre du Roi pour servir d'alignement Ă  la mĂ©ridienne de Paris du cĂŽtĂ© Nord. Son axe est Ă  2931 toises deux pieds de la face mĂ©ridionale de l'Observatoire[56] ». La mire du Sud La Mire du Sud, dans le parc Montsouris. Jusqu'en 1782, pour orienter le quart de cercle mobile au Sud, on pointe le chĂąteau de l'Hay[55]. Toutefois, cette annĂ©e-lĂ , la construction d'une remise masque cette mire[55]. Cassini de Thury fait Ă©tablir au bord de cette remise un poteau Ă  environ 1000 toises de l'Observatoire[55]. Ce poteau est remplacĂ© par la Mire du Sud ou Mire de Montsouris, achevĂ©e en 1806 par Antoine Vaudoyer au mĂȘme emplacement, dans la plaine de Montrouge, Ă  environ 1 800 mĂštres de l'Observatoire[55],[58]. Lors de l'amĂ©nagement du parc Montsouris, la mire du Sud y est intĂ©grĂ©e, sans ĂȘtre dĂ©placĂ©e[58]. Ce monument haut de quatre mĂštres est classĂ©[59]. Sur la stĂšle on peut lire l'inscription suivante Du rĂšgne de
 le nom de NapolĂ©on a Ă©tĂ© grattĂ© mire de l'Observatoire - MDCCCVI »[60].Si on se fie Ă  la ligne imaginaire tracĂ©e dans le parc par les mĂ©daillons de Jan Dibbets voir ci-dessous, on constate que la Mire du Sud n'est pas dans leur axe. En effet, Ă  l'Ă©poque elle sert Ă  l'alignement de la lunette mĂ©ridienne de l'Observatoire qui ne se trouve pas exactement sur le mĂ©ridien, mais Ă  35 mĂštres Ă  l'est du mĂ©ridien de Paris[60]. L'arc de Picard Pour mesurer un degrĂ© de la longueur de la MĂ©ridienne de France environ 150 km entre Malvoisine et Sourdon, Picard s’appuie sur une base gĂ©odĂ©sique mesurĂ©e entre Villejuif et Juvisy[3]. Les extrĂ©mitĂ©s de cette base sont marquĂ©es par l'Ă©dification de deux pyramides[15]. La pyramide de Cassini est Ă©levĂ©e au terme Nord de la base de Picard Ă  Villejuif en 1742[15],[61],[62]. L'extrĂ©mitĂ© Sud de la base est marquĂ©e par la pyramide de Juvisy-sur-Orge, Ă©difiĂ©e en 1756 et dĂ©placĂ©e vers 1970 en raison de travaux d'Ă©largissement de la route nationale 7[15],[63],[64]. Les obĂ©lisques astronomiques En 1736, lors de l'Ă©dification de la mire du Nord, Ă  Montmartre, le projet est formulĂ© d'en Ă©lever quatre-vingt-quinze autres sur le trajet de la MĂ©ridienne de France entre Dunkerque et le Canigou[65]. On n'en dĂ©nombre que deux, l'obĂ©lisque de Manchecourt et l'obĂ©lisque d'Orveau[65]. L'Hommage Ă  Arago L'un des 135 mĂ©daillons de l'Hommage Ă  mĂ©daillons de bronze de 12 cm de diamĂštre matĂ©rialisent depuis 1994 le tracĂ© du mĂ©ridien dans la ville de Paris. Ils ont Ă©tĂ© conçus par l'artiste nĂ©erlandais Jan Dibbets et portent le nom de François Arago et les indications Nord N et Sud S. Certains de ces mĂ©daillons ont disparu. La section de mĂ©ridien, ainsi matĂ©rialisĂ©e, s'Ă©tend sur 9 km de part et d'autre de l'observatoire, dans les 18e, 9e, 2e, 1er, 6e et 14e arrondissements. Un des mĂ©daillons a Ă©tĂ© fixĂ© sur le socle de la statue d' Arago fondue pendant l'occupation allemande, situĂ© sur le boulevard Arago et la place de l'Île-de-Sein. La MĂ©ridienne verte Lors de la cĂ©lĂ©bration de l'an 2000, Paul Chemetov crĂ©e le concept de la MĂ©ridienne verte. L'idĂ©e de jalonner le trajet du mĂ©ridien de Paris de plantations est dĂ©jĂ  Ă©mise, en 1936, par Henri Hugon qui s'inspirait de la plantation de hĂȘtres par un prĂȘtre, nommĂ© Lecour, Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle, prĂšs d'une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Michel sur le trajet du mĂ©ridien[66]. Les gnomons ou mĂ©ridiennes astronomiques Au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle naĂźt une controverse au sujet de la variation de l'obliquitĂ© de l'Ă©cliptique[67]. Les mĂ©ridiennes astronomiques permettront de mettre en Ă©vidence la lente diminution actuelle de l'obliquitĂ© de l'Ă©cliptique[67]. Ce qui fera dire Ă  Delambre au siĂšcle suivant Ă  propos des gnomons "...s'ils n'ont pas fait connaĂźtre la quantitĂ© prĂ©cise de la diminution d'obliquitĂ©, ils ont au moins mis cette diminution hors de doute"[67]. La ligne mĂ©ridienne de l'Observatoire de Paris La salle Cassini situĂ©e au second Ă©tage de l'Observatoire de Paris abrite une grande ligne mĂ©ridienne[67]. Jean-Dominique Cassini trace cette ligne en 1671[67]. Elle sera achevĂ©e entre 1729 et 1733 par son fils Jacques Cassini[67]. Il s'agit d'un instrument astronomique conçu pour Ă©tudier la variation de l'obliquitĂ© de l'Ă©cliptique[67]. Les vingt-cinq annĂ©es de mesures effectuĂ©es entre 1730 et 1755 sont longtemps restĂ©es inexploitĂ©es[67]. La mĂ©ridienne de l'Observatoire de Paris est le seul instrument de ce type construit dans un Ă©difice laĂŻc[67]. Le gnomon de l'Ă©glise Saint-Sulpice Contrairement Ă  l'assertion de Dan Brown, la mĂ©ridienne du gnomon de l'Ă©glise Saint-Sulpice ne correspond pas au mĂ©ridien de Paris. Le gnomon de Saint-Sulpice a Ă©tĂ© construit Ă  l'initiative de Jean-Baptiste Languet de Gergy, curĂ© de la paroisse de Saint-Sulpice de 1714 Ă  1748, qui en confie la rĂ©alisation Ă  un horloger anglais, Henry Sully. Le projet sera menĂ© Ă  terme par Pierre Charles Le Monnier[2]. L'utilisation initiale du commanditaire Ă©tait de dĂ©terminer exactement l'instant de l'Ă©quinoxe de printemps pour calculer la date de cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte de PĂąques. L'utilisation de Le Monnier concernait principalement les phĂ©nomĂšnes liĂ©s au solstice d'Ă©tĂ©, observĂ©s en utilisant la lentille de 80 pieds de foyer l'obliquitĂ© de l'Ă©cliptique, sa variation et l'Ă©tude de la nutation. Le petit canon du Jardin du Palais-Royal L'Ă©quation du temps au-dessus de l'axe horizontal du graphique, le cadran solaire est en avance sur l'horloge, et en retard au-dessous. Depuis 1786, l'heure de Paris est donnĂ©e par le canon solaire situĂ© dans le jardin du Palais-Royal[68]. Depuis 1816 ou 1826 et jusqu'en 1911, Paris vit au temps solaire moyen du mĂ©ridien de Paris[68],[42]. Jusqu'en 1911, la comparaison entre l'heure du canon solaire et celle des horloges permet aux Parisiens d'apprĂ©cier la diffĂ©rence entre le temps solaire moyen heure des horloges et le temps solaire vrai heure des cadrans solaires et du canon solaire qui est dĂ©finie par l'Ă©quation du temps[68]. L'arc de Delambre et MĂ©chain Les mesures de l’arc mĂ©ridien ont Ă©tĂ© confiĂ©es Ă  Pierre MĂ©chain et Jean-Baptiste Delambre, et ont pris plus de six ans 1792–1798[69]. Le projet a Ă©tĂ© sĂ©parĂ© en deux parties – une section nord de 742,7 km reliant le beffroi de Dunkerque Ă  la cathĂ©drale de Rodez menĂ©e par Delambre et une section sud de 333,0 km de Rodez au chĂąteau de MontjuĂŻc Ă  Barcelone, assurĂ©e par MĂ©chain[69],[70]. Le beffroi de Dunkerque La tour haute de 58 mĂštres est construite en brique dans le style gothique[71]. Elle est Ă  l'origine rattachĂ©e Ă  l'Ă©glise Saint-Éloi et lui sert de clocher[71]. En 1558, les français menĂ©s par le marĂ©chal de Thermes envahissent la ville et brĂ»lent l’église[71]. Seule la tour subsiste[71]. La reconstruction de l'Ă©glise commence vers 1560 sous la direction du maĂźtre-d'Ɠuvre Jean de Renneville mais, faute de moyens, les travaux s'interrompent en 1585. L'ancienne tour, sĂ©parĂ©e de la nouvelle Ă©glise par une partie des ruines de la premiĂšre Ă©glise, reste isolĂ©e et sert Ă  la fois de clocher, de beffroi municipal, et d'amer. Le projet original ne sera jamais terminĂ©[71]. En 1782, le beffroi est dĂ©finitivement sĂ©parĂ© de l'Ă©glise par une rue[71]. Le beffroi de Dunkerque marque l'extrĂ©mitĂ© nord de l'arc mĂ©ridien de Delambre et MĂ©chain[69]. La cathĂ©drale de Rodez La cathĂ©drale Notre-Dame de Rodez, construite entre le XIIIe et XVIe siĂšcle, est une cathĂ©drale catholique romaine situĂ©e Ă  Rodez dans le dĂ©partement de l'Aveyron. C'est la cathĂ©drale du diocĂšse de Rodez et Vabres. Bien que les travaux de construction aient durĂ© de 1277 jusqu’à la fin du XVIe siĂšcle, la cathĂ©drale bĂ©nĂ©ficie d’une remarquable unitĂ© tant Ă  l’intĂ©rieur qu’à l’extĂ©rieur. En effet, le parti gĂ©nĂ©ral de l’édifice fut fixĂ© dĂšs l’origine. Ce type de plan est attribuĂ© Ă  l’architecte Jean Deschamps, qui a mis en pratique dans le Midi les principes de l’architecture gothique dĂ©finis dans la France du Nord. La cathĂ©drale marque la sĂ©paration de la partie de l'arc mĂ©ridien mesurĂ©e par Delambre de celle mesurĂ©e par MĂ©chain[70]. Le PanthĂ©on La croix du PanthĂ©on est le point fondamental de la nouvelle triangulation de la France. À la demande de Jean-Baptiste Delambre un observatoire provisoire est installĂ© sur le sommet du dĂŽme du PanthĂ©on au dĂ©but de l'annĂ©e 1793. Depuis cet observatoire, Jean-Baptiste Delambre effectue ses observations pour la triangulation de la MĂ©ridienne de France Ă  Paris[72]. Ce point sera repris par François Perrier lors de la mesure de la Nouvelle MĂ©ridienne de France[5]. Le mĂ©ridien de Paris en Espagne Le mĂ©ridien de Paris entre dans la mer MĂ©diterranĂ©e dans les environs de Barcelone. Toutefois, la triangulation de l'Espagne des PyrĂ©nĂ©es jusqu'Ă  la Sierra Nevada a permis le prolongement de la MĂ©ridienne de France jusqu'en AlgĂ©rie[30]. Le chĂąteau de MontjuĂŻc Le chĂąteau de MontjuĂŻc est une forteresse militaire qui surplombe la ville de Barcelone depuis la colline de MontjuĂŻc Ă  170 mĂštres d'altitude. Il a Ă©tĂ© transformĂ© en musĂ©e militaire aprĂšs la guerre civile espagnole. Le chĂąteau est en cours de transformation en centre international pour la paix. Il marque l'extrĂ©mitĂ© sud de la mĂ©ridienne de Delambre et MĂ©chain[70]. Sur une de ses tours on peut lire une inscription en catalan voir plus bas dont la traduction française est "De cette tour, l'astronome Pierre MĂ©chain au cours des annĂ©es 1792-1793 a Ă©tabli les coordonnĂ©es de Barcelone et la triangulation pour la mesure de l'arc mĂ©ridien qui a servi de base au systĂšme mĂ©trique dĂ©cimal. Ville de Barcelone, annĂ©e 1993, bicentenaire de la mesure du mĂ©ridien de Dunkerque Ă  Barcelone." Le mont MulhacĂ©n Le mont MulhacĂ©n est le plus haut sommet de la pĂ©ninsule IbĂ©rique. Selon les sources il culmine entre 3 478 et 3 482 m. Il se trouve dans la province de Grenade, dans le Sud-Est de l'Espagne et fait partie de la sierra Nevada, elle-mĂȘme rattachĂ©e aux cordillĂšres BĂ©tiques. Avec les monts Tetica en Espagne et Filhaoussen et M'Sabiha en AlgĂ©rie, il est un des quatre massifs depuis lesquels la connexion gĂ©odĂ©sique de l'Espagne avec l'AlgĂ©rie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e[30]. Sur le refuge alpin du pic MulhacĂ©n une plaque commĂ©morative rappelle cette jonction qui a prolongĂ© la MĂ©ridienne de France jusque sur le continent africain[30],[32]. À l'inverse des gĂ©ographes qui donnent leur nom Ă  des sommets de montagnes, Carlos Ibåñez e Ibåñez de Ibero reçoit le titre de marquis de MulhacĂ©n en 1889[32],[27]. RĂ©gions traversĂ©es En France Vingt dĂ©partements traversĂ©s du nord au sud Nord dont Dunkerque premiĂšre commune française traversĂ©e Pas-de-Calais Somme dont Amiens Oise Val-d'Oise Hauts-de-Seine uniquement la commune de Villeneuve-la-Garenne Seine-Saint-Denis dont Saint-Denis et Saint-Ouen Paris Val-de-Marne dont Gentilly, Arcueil, Cachan et Rungis Essonne dont Wissous, Morangis, Savigny-sur-Orge et Sainte-GeneviĂšve-des-Bois Loiret Cher dont Bourges Allier Creuse CorrĂšze Cantal Aveyron Tarn Aude PyrĂ©nĂ©es-Orientales franchissement de la frontiĂšre espagnole Ă  Prats-de-Mollo Pyramide de Cassini - Passage de la Pyramide - Villejuif - Val-de-Marne - MĂ©rimĂ©e PA00079916 Pyramide de Juvisy-sur-Orge ObĂ©lisque astronomique d'Orveau-Bellesauve Le mĂ©ridien de Paris au sud du bĂątiment de l'Observatoire de Paris. On remarque la prĂ©sence d'un mĂ©daillon de bronze au sol photo prise depuis le jardin de l'Observatoire. Plaque commĂ©morative sur une tour du chĂąteau de MontjuĂŻc Ă  Barcelone Espagne. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Dans le monde Depuis le pĂŽle Nord jusqu'au pĂŽle Sud, le mĂ©ridien de Paris traverse les rĂ©gions et pays suivants OcĂ©an Arctique passe entre le Groenland et l'archipel du Svalbard OcĂ©an Atlantique nord mer de NorvĂšge, puis mer du Nord France Espagne avec la Catalogne, l'Ăźle de Majorque et l'Ăźlot de la Dragonera MĂ©diterranĂ©e occidentale AlgĂ©rie le mĂ©ridien coupe le pays en deux parties pratiquement Ă©gales[73]. Mali Niger Burkina Faso BĂ©nin OcĂ©an Atlantique sud OcĂ©an Antarctique Antarctique Terre de la Reine Maud Longitude du mĂ©ridien Outre sa longitude propre de 0 gr, la position du mĂ©ridien de Paris a aussi Ă©tĂ© donnĂ©e par rapport Ă  celui de Greenwich selon des chiffres lĂ©gĂšrement diffĂ©rents au fil du XXe siĂšcle. Le choix de tel ou tel systĂšme gĂ©odĂ©sique avec des diffĂ©rences sur la longueur du rayon terrestre ou la position du centre de la terre crĂ©e par exemple de petites variations pour l'angle diĂšdre entre les mĂ©ridiens. Les mesures effectuĂ©es aux deux observatoires de Paris et Greenwich dans les premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle ont indiquĂ© un dĂ©calage horaire de 9 minutes 20,921 secondes entre ces mĂ©ridiens Ă©quivalant Ă  un angle de 2°20'13,82"[1]. â–ș SystĂšme NTF 2°20' L'Institut gĂ©ographique national dans son systĂšme NTF a adoptĂ© une valeur lĂ©gĂšrement diffĂ©rente 2°20' C'est cet angle qui a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă  une Ă©poque sur les cartes de l'IGN. Par exemple, la carte VIII-14 Ă  l'Ă©chelle 1/ publiĂ©e en 1969 dĂ©finit ses bords ouest et est aux longitudes 6,20gr 3°14'34" et 5,80gr 2°52'58". â–ș SystĂšme ED50 2°20'16" À la fin du XXe siĂšcle, l'IGN indiquait sur ses cartes les coordonnĂ©es internationales dans le systĂšme cartographique europĂ©en ED50. Voir par exemple la carte 3541 Est dont le bord ouest se situe Ă  la longitude 5gr 6°50'16". â–ș SystĂšme RGF93 2°20' Depuis l'an 2000, la NTF a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la norme RGF93[74]. Ce systĂšme est basĂ© sur le mĂ©ridien de l'IERS Service international de la rotation terrestre, situĂ© Ă  l'est du mĂ©ridien international. La longitude de l'Observatoire de Paris dans le RGF93 est 2°20' Les nouvelles cartes de l'IGN donnent les coordonnĂ©es internationales en bleu dans le systĂšme RGF93. Par rapport au mĂ©ridien international, le mĂ©ridien de Paris est donc dĂ©calĂ© de 2°20' Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ a b et c Quelle est la diffĂ©rence entre le mĂ©ridien de Greenwich et le mĂ©ridien de Paris ?, sur le site de l'IGN [PDF] ↑ a b c et d en Paul Murdin, Full Meridian of Glory Perilous Adventures in the Competition, Springer lire en ligne, p. 6 ↑ a b c d e f g h i et j Jean-Jacques Levallois, La Vie des sciences, Diffusion centrale des revues, mai 1986 lire en ligne, p. 261-303 pp. 261-263, 265-266, 267-268, 268 et 288, 290, 277-284, 265 ↑ a b c et d Levallois, Jean-Jacques, 1911-2001., Mesurer la terre 300 ans de gĂ©odĂ©sie française de la toise du ChĂątelet au satellite, Presses de l'École nationale des ponts et chaussĂ©es 136 bis rue de Grenelle, 1988 ISBN 978-2-907586-00-9, OCLC 461944639, lire en ligne ↑ a b c et d en Clarke, Alexander Ross et Helmert, Friedrich Robert, Earth, Figure of the », 1911 EncyclopĂŠdia Britannica, vol. 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Articles connexes Histoire de la triangulation en France Histoire du mĂštre MĂ©ridienne gĂ©odĂ©sie Carte de Cassini Figure de la Terre et mĂ©ridienne de Delambre et MĂ©chain la MĂ©ridienne verte l'Hommage Ă  Arago, une matĂ©rialisation du mĂ©ridien dans Paris Gnomon de l'Ă©glise Saint-Sulpice Heure en Europe Association internationale de GĂ©odĂ©sie Arc gĂ©odĂ©sique de Struve Liens externes Histoire de la mĂ©ridienne de l'observatoire de Paris sur le site de l'IMCCE AprĂšs avoir rĂ©solu les niveaux 51 Ă  59, il est temps de jouer aux trois missions du niveau 40 de Slam. Niveau 60 Mission 1 ThĂšme Sur la route du mĂ©ridien de Greenwich » AlgĂ©rie Arctique Espagne France Ghana Mali Togo Niveau 60 Mission 2 ThĂšme Un peu de conjugaison » Futur Mode PassĂ© Pronom PrĂ©sent Temps Verbe Niveau 60 Mission 3 ThĂšme HĂ©ros de la Mythologie » AthĂ©na Atlas Cupidon DĂ©dale DĂ©mĂ©ter Pandore Oedipe Notre avis Le mĂ©ridien de Greenwich est une ligne imaginaire qui sert de rĂ©fĂ©rence de longitude Ă©gal Ă  0°. Il traverse Greenwich prĂšs de Londres d’oĂč son nom. Le deuxiĂšme thĂšme Ă  traiter ici Ă©tait la conjugaison avec des termes liĂ©s Ă  ce domaine. Enfin, le dernier sujet Ă©voque les hĂ©ros de la mythologie. La prochaine Ă©tape, ce sont les niveaux 61 Ă  70. Parti de l'entrĂ©e du mĂ©ridien sur le continent europĂ©en Ă  Villers-sur-Mer dans le Calvados, Julien Lecomte a fait une halte Ă  Fontet Gironde aprĂšs 686 km. Par RĂ©daction Le RĂ©publicain Langon PubliĂ© le 28 Juin 22 Ă  1542 Le RĂ©publicain Sud-Gironde Julien Lecomte, parti le 7 mai du Calvados, suit le mĂ©ridien de Greenwich jusqu’à sa sortie en France dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es. ©Le RĂ©publicain Sud-GirondeParti de l’entrĂ©e du mĂ©ridien sur le continent europĂ©en Ă  Villers-sur-Mer dans le Calvados, le jeune Julien Lecomte, originaire de Normandie, marche depuis des semaines en suivant au plus prĂšs le mĂ©ridien 0. Son parcours se terminera Ă  Gavarnie. À Fontet Gironde, Julien avait parcouru 686 km. Un Ă©chec scolaire, un projet professionnel stoppĂ©, Julien Lecomte 20 ans, dĂ©cide de traverser la France, rectilignement, en suivant le mĂ©ridien de Greenwich. Le jeune marcheur, pourtant loin d’ĂȘtre assidu Ă  la randonnĂ©e, prend ses bĂątons de pĂšlerin, le 7 mai dernier, et se rend Ă  Villers-sur-Mer, dans le Calvados, Ă  la rencontre du premier mĂ©ridien ou mĂ©ridien 0, pour dĂ©marrer son pĂ©riple sur plus de dĂ©fi ? Une preuve de rĂ©ussite ?Oui sĂ»rement un dĂ©fi. Le jeune Ă©tudiant en chimie qui rĂȘvait de devenir pilote en aĂ©ronautique navale, a besoin, alors que l’école espĂ©rĂ©e lui a fermĂ© ses portes, de se prouver qu’il peut rĂ©ussir quelque chose pour surmonter ce moment difficile ». Sur la route, la vue du bocage normand, les Deux-SĂšvres, la Vienne, puis la Charente et les vignobles de l’Entre-Deux mers, l’ Julien suit scrupuleusement le tracĂ© du mĂ©ridien et ne s’octroie de dĂ©tour qu’en raison d’une autoroute, d’un camp militaire ou encore d’un aĂ©roport. C’est la rĂšgle que je m’ comme le bivouac dans les jardins, le plus prĂȘt possible des habitations par prudence et d’ĂȘtre autonome en nourriture pendant huit jours. Pas de vĂ©hicule motorisĂ©. J’apprends Ă  aimer les cris des grenouilles, ceux des canards ou encore celui du chevreuil ». Et la douche quotidienne ? j’apprends Ă  vivre autrement ». À Fontet, il s’est accordĂ© une pause sur les bords du pour Honorine lĂšve-toi ».Avant de partir, Julien est allĂ© rendre visite au centre pour enfants poly handicapĂ©s prĂšs de Bayeux, appelĂ© Honorine LĂšve-toi », fondĂ© en 2012. Il souhaite que cette marche serve Ă  constituer une cagnotte en ligne Ă  son suffit de se connecter Ă  la plateforme Helloasso Marche Greenwich ». Honorine est une petite fille atteinte de lissencĂ©phalie, une anomalie touchant le cortex cĂ©rĂ©bral. Le but de l’association est de pallier l’absence de structures d’accueil en France pour une enfant aussi jeune et poly handicapĂ©e », en ce moment sur ActuA bon marcheur, salut !Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le RĂ©publicain Sud-Gironde dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. Vous avez sĂ»rement entendu parler Ă  plusieurs reprises du “mĂ©ridien de Greenwich”, mais vous ne savez peut-ĂȘtre que vous pouvez vous y rendre depuis le quartier londonien de Greenwich, vous pouvez visiter l’observatoire royal, Ă  cĂŽtĂ© du mĂ©ridien de cet article, nous vous donnons toutes les informations nĂ©cessaires pour vous permettre de visiter le mĂ©ridien de Greenwich dans la capitale le MĂ©ridien de Greenwich Ă  Londres DonnĂ©es ImportantesLe mĂ©ridien de Greenwich est situĂ© prĂšs de l’observatoire royal dans le quartier de Greenwich. Royal Observatory, Blackheath Ave, London SE10 8XJ, UK [/ su_spoiler]Comment arriverL'Observatoire Royal est situĂ© au sommet de la colline du Royal Greenwich Park. Vous pouvez vous y rendre en train ou en DLR par les gares suivantesGreenwich DLR / rail 20 minutes de marche Ă  travers la promenade King WilliamCutty Sark DLR 15 minutes de marche Ă  travers la promenade du King WilliamMaze Hill Rail Station 15 minutes de marche Ă  travers le parc VistaGare de Blackheath 20 minutes de marche Ă  travers le parcCalendrier et HoraireLe mĂ©ridien de Greenwich peut ĂȘtre visitĂ© tous les jours de 10h Ă  17h, jours fĂ©riĂ©s visite du mĂ©ridien de Greenwich est comprise dans l'entrĂ©e des attractions de l'observatoire. Le prix dĂ©pendra du billet que vous vous achetez le billet via le Web, ce sera moins cher. Regardez les prix d'achat via son site Explorer visite du Cutty Sark, de l'observatoire royal, du mĂ©ridien de Greenwich et des musĂ©es gratuits Adultes 15,65 ÂŁ et enfants 9 ÂŁ.Membre comprend tout ce qui prĂ©cĂšde, ainsi que les spectacles du planĂ©tarium, d’autres expositions spĂ©ciales, des rĂ©ductions et des Ă©vĂ©nements exclusifs d’un an 44 ÂŁ pour les adultes et le pass familial Ă  partir de 60 ÂŁ.Observatoire royal comprend l'observatoire royal, le mĂ©ridien de Greenwich et les musĂ©es gratuitsAdultes 9 ÂŁEnfants 5,85 ÂŁLes enfants de moins de 4 ans ne paie Ă©tudiants avec une carte d'identitĂ© valide et ceux de plus de 60 ans 8,10 ÂŁPersonne handicapĂ©e avec aide soignant 9 ÂŁN'oubliez pas que l'Observatoire Royal est inclus dans le London le MĂ©ridien de Greenwich Ă  Londres Ce qu'il faut Voir et FaireLa visite au mĂ©ridien de Greenwich fait partie de l’Observatoire royal. Si vous le visitez, vous devriez Ă©galement le voir, ainsi que les galeries mĂ©tĂ©o et le grand tĂ©lescope Ă©quatorial. Cela devient une visite idĂ©ale si vous voyagez Ă  Londres avec des vous arrivez au mĂ©ridien, prenez le selfie emblĂ©matique de Prime Meridian. Vous pouvez Ă©galement dĂ©couvrir toute l'histoire du mĂ©ridien de Greenwich en rĂ©fĂ©rence au Greenwich Mean Time GMT.Les attractions principales, Ă  part le mĂ©ridien lui-mĂȘme, sont les diffĂ©rents chronomĂštres qui ont contribuĂ© Ă  façonner l'histoire de l'Observatoire Gate Clock Cette horloge est visible Ă  gauche de la porte de l'Observatoire Dial Cette statue de deux dauphins peut ne pas ressembler Ă  une montre, mais elle peut vous donner les minutes les plus proches de l'heure Clock by Tompion C’est la tentative brillante mais infructueuse de Flamsteed de rĂ©aliser une horloge astronomique Marine Chronometer H1 C’est le chronomĂštre qui a changĂ© la navigation pour toujours et qui a permis de rĂ©soudre le problĂšme de la Master Clock L'horloge maĂźtresse du systĂšme de temps britannique et d'une grande partie du monde pendant de nombreuses Hardy Transit Clock ChronomĂštre spĂ©cial pour les astronomes qui chassent les vous restez lĂ -bas Ă  la tombĂ©e de la nuit, cherchez le laser vert qui marque la ligne du mĂ©ridien de Greenwich qui relie la colline de Greenwich Park Ă  la ligne d'horizon de de votre visite pour visiter le quartier de Greenwich, notamment le Cutty Sark, le Old Royal Naval College, le National Maritime Museum, la Queen’s House et le parc de vous dĂ©cidez de visiter le reste du quartier, ne manquez pas le marchĂ© de Greenwich et l'O2 et Installations Ă  proximitĂ© du MĂ©ridien de Greenwich Ă  LondresComme nous l'avons dĂ©jĂ  dit, le mĂ©ridien fait partie de l'observatoire royal, de sorte que les installations se trouvent dans ce est accessible en fauteuil roulant par un itinĂ©raire moins raide d'environ 25 y a des ascenseurs dans le planĂ©tarium et le centre d' salles de bain sont accessibles aux y a des changeurs de bĂ©bĂ© dans les salles de gratuite pour les enfants de moins de 5 ans et leurs de fauteuil roulant il est recommandĂ© de le rĂ©server Ă  l'avanceAcceptation des chiens pour personnes aveugles ou pour les personnes sourdes ou Ă  l'Observatoire RoyalÀ l'Observatoire Royal, vous pourrez manger au cafĂ© et terrasse Astronomy, situĂ© au centre d' tous les jours de 10h Ă  16h30, vous trouverez des boissons chaudes et froides, des soupes et des Ă  l'Observatoire RoyalEn entrant dans la cour du MĂ©ridien, vous trouverez le vĂ©ritable magasin de l'observatoire. Le magasin ouvre de 10h Ă  pouvez trouver un grand choix de montres, ainsi que des cadeaux pour les passionnĂ©s de l'espace et de l'astronomie, notamment des tĂ©lescopes, des guides d'observation des Ă©toiles et de nombreux jeux et jouets pour les petits du MĂ©ridien de Greenwich ou Prime Meridian of GreenwichPourquoi Greenwich a-t-il Ă©tĂ© choisi comme lieu d'accueil du mĂ©ridien de Greenwich et de l'heure moyenne de Greenwich, et que signifient ces termes?Un mĂ©ridien est une ligne nord-sud choisie comme ligne de rĂ©fĂ©rence zĂ©ro pour les observations astronomiques. En comparant des milliers d'observations prises sur le mĂȘme mĂ©ridien, il est possible de construire une carte prĂ©cise du Royal de Greenwich est l'endroit oĂč l'est rencontre l'ouest dans la longueur 0Âș. Cette ligne reprĂ©sente le premier mĂ©ridien historique du monde - 0Âș de ligne divise les hĂ©misphĂšres est et ouest est et ouest de la Terre, de la mĂȘme maniĂšre que l'Équateur divise les hĂ©misphĂšres nord et l'heure normaleDepuis la fin du XIXe siĂšcle, le mĂ©ridien de Greenwich sert de point de rĂ©fĂ©rence pour l’époque car, auparavant, presque toutes les villes du monde gardaient leur heure cours des annĂ©es 1850 et 1860, avec l’extension des rĂ©seaux de chemin de fer et des communications, la nĂ©cessitĂ© d’une norme internationale de l’heure s’est imposĂ©e et Greenwich a Ă©tĂ© choisi comme centre de cette la raison pour laquelle les États-Unis ont dĂ©jĂ  choisi Greenwich comme base de leur propre systĂšme de fuseau horaire national. En outre, Ă  la fin du 19e siĂšcle, 72% du commerce mondial dĂ©pendait des cartes marines qui utilisaient Greenwich comme premier a Ă©tĂ© Ă©lu premier mĂ©ridien du monde en 1884 lorsque quarante et un dĂ©lĂ©guĂ©s de 25 nations se sont rĂ©unis pour la ConfĂ©rence internationale des mĂ©ridiens Ă  Washington DC. À la fin de la confĂ©rence, Greenwich a remportĂ© le prix 0Âș Length avec 22 voix. Il avait 1 contre Santo Domingo et 2 abstentions France et BrĂ©sil.Lieux d'IntĂ©rĂȘt prĂšs du MĂ©ridien de GreenwichRoyal Observatory observatoire astronomique de Greenwich Mean Time GMT, de Prime Meridian et du planĂ©tarium de Londres Blackheath Ave, Londres SE10 8XJ, Royaume-Uni.Greenwich Park l'un des plus grands parcs de Londres occupant une grande partie du quartier de Greenwich London SE10 8XJ, Royaume-Uni.National Maritime Musuem C’est le plus important musĂ©e maritime du Royaume-Uni Park Row, Londres SE10 9NF, Royaume-Uni.Cutty Sark L’un des derniers voiliers de type clipper Ă  ĂȘtre construit et qui est actuellement un musĂ©e de la mer King William Walk, Londres SE10 9HT, Royaume-Uni.Greenwich Market MarchĂ© du quartier de Greenwich 5B Greenwich Market, Londres SE10 9HZ, Royaume-Uni.Old Royal Naval College Un Ă©chantillon architectural de Maritime Greenwich, site du patrimoine mondial King William Walk, Greenwich SE10 9NN, Royaume-Uni.Queen's House ancienne rĂ©sidence royale Romney Rd, Greenwich, Londres SE10 9NF, Royaume-Uni.J'espĂšre que cet article sur le mĂ©ridien de Greenwich sera utile si vous envisagez de visiter cette attraction sur la rive sud de la vous avez des questions ou si vous souhaitez nous raconter votre expĂ©rience de visite au Greenwich Meridian, nous vous lirons dans les commentaires 🙂Avez-vous aimĂ© cet article?

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